Je n'étais pas satisfaite de la traduction que j'ai trouvée sur le net et dont je vous avais mis le lien. Je trouve qu'en voulant reproduire les rimes en français, le poème a perdu de sa force. Aussi je vous propose ma version, sans vers.
Dans les champs de Flandre, les coquelicots fleurissent
Entre les croix, de rangée en rangée,
Marquant notre place ; et dans le ciel
Les alouettes chantent fièrement, elles volent
A peine entendues par delà le bruit des canons au sol…
Nous sommes morts. Il y a à peine quelques jours
Nous vivions, nous sentions l’aurore et le coucher du soleil,
Nous aimions,et étions aimés, et maintenant nous reposons
Dans les champs de Flandre …
Nous vivions, nous sentions l’aurore et le coucher du soleil,
Nous aimions,et étions aimés, et maintenant nous reposons
Dans les champs de Flandre …
Prenez la relève de notre querelle avec l’ennemi :
Nos mains qui ont échoué vous passent
Le flambeau ; c’est à vous de le tenir fièrement.
Le flambeau ; c’est à vous de le tenir fièrement.
Si vous nous décevez, nous qui sommes morts,
Nous ne trouverons pas la paix, même si les coquelicots continuent de pousser
Dans les champs de Flandre…
Dans les champs de Flandre…
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Je préfère moi aussi ta traduction. C'est un exercice ardu et parfois décevant que de vouloir traduire un texte en vers.
RépondreSupprimerTout à fait. Je préfère une traduction proche du texte ou de l'esprit, elle garde plus sa force. La poésie ne doit pas être qu'en vers.
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