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Pâques est passé et je n'ai pas eu le temps de vous souhaiter Joyeuses Pâques sur mon blog ni de vous parler des pysankis. Alors voilà, j'ai décidé de vous réchauffer l'omelette.Il y a quelques années, j'ai découvert en Tchécoslovaquie (çà s'appelait encore comme çà) de très jolis œufs décorés. Oui, je sais, il y en a plein partout à Pâques de jolis œufs décorés. D'ailleurs Johala nous en a fait bien profiter sur son blog. Sa récolte était tellement bonne qu'elle en avait elle-aussi gardé un peu pour aujourd'hui.
Mais revenons à mes pysankis.... enfin, les miens, disons plutôt ceux des ukrainiens car la tradition vient de là-bas. En Ukraine, la tradition veut qu'on peigne les œufs du jeudi saint au samedi avant Pâques. Le mot vient de "pisat" qui signifie "écrire". Les œufs sont ensuite bénis le dimanche.
Ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, c'est le mode de réalisation de ces petites merveilles car il est loin d'être aussi simple qu'on pourrait le croire. Voici donc quelques illustrations des étapes de fabrication.
1° D'abord on dessine un motif le plus souvent géométrique sur la coquille d'un œuf vidé. Le secret du dessin, c'est que c'est l'œuf qui tourne et non la main !
2° On recouvre le trait de crayon de cire fondue à l'aide d'un pysatchok. Pour faire fondre la cire, on peut faire chauffer directement le petit entonnoir métallique porté au bout d'un manche en bois. Attention, la main ne doit pas trembler !
3° On plonge l'œuf dans un bain de vinaigre pour le dégraisser et préparer à la fixation de la couleur (jaune, par exemple) et on le plonge ensuite dans un bain de teinture. On peut par exemple utiliser de la teinture pour laine. Ensuite on l'essuie très légèrement.
4° Dès que l'œuf est sec, on dépose une nouvelle couche de cire sur les zones qui devront rester jaunes.
5° Lorsque la cire est figée, on plonge l'œuf dans un deuxième bain de couleur. Rouge, par exemple. Idéalement, les bains doivent se succéder du plus clair au plus foncé. On procède ainsi pour toutes les couleurs que l'on veut utiliser. Le noir étant la dernière couleur.
6° Là, il semble qu'on ait tout gâché mais le plus beau reste à venir.
Il faut maintenant chauffer l'œuf et enlever successivement toutes les couches de cires et la couleur qui s'est fixée sur celles-ci et qui doit partir pour ne découvrir que les endroits où la couleur s'est déposée directement sur la coquille de l'œuf.
Le résultat est magique ! On n'imagine pas tout le travail qui se cache derrière ces petites œuvres d'art.
Sans oublier: Un tout grand merci à La cocotte de Kiev à qui j'ai emprunté ces images car ce sont les plus belles et les plus explicites que j'ai pu trouver, et pour cause: ce sont celles d'un atelier de préparation de pysankis auquel elle a eu l'occasion de participer. C'est aussi une passionnée de patchwork, je suis sûre qu'elle viendra jeter un œil ici ou là, de lien en lien.
Voici d'ailleurs le résultat de leur atelier. Pas mal pour des débutantes !
En Effet la cocotte Vient fureter DANS ton espace et JE suis ravie Que tu ai Trouvé explications claires mes,
RépondreSupprimerEffet en les Différentes ÉTAPES paraissent compliquées Assez, MAIS C'Est magique!
N'en suis JE plus pysankis UA, Etant à présent de Dans un musulman paie, j'y Apprends d'traditions Autres, Comme le patchwork pratique par les hommes, versez décorer les tentes du désert, Bientôt SUJET des Nations Unies Pour mon blog
biz
La Cocotte de Kiev au Caire
Eh bien, ça me laisse ...."Pantoise"! Tout ce boulot! J'ai beau être trés patiente pour certaines choses, mais là, je crois que j'aurais tout envoyer ballader avant d'avoir fini! merci pour ces explications, les tiennes et celles de la "cocotte de Kiev! Elle s'interesse au patchwork?????Tiens tiens!
RépondreSupprimerBienvenue la Cocotte du Caire.... Je vois que tu ne manques pas d'humour, c'est bien.
RépondreSupprimerSi tu suis le lien des Matins Lumineux, tu pourras y trouver l'une ou l'autre passionnée de patchwork.
Au plaisir !
Ah oui, moi aussi, je suis passionnée de patchwork et les oeufs décorés me plaisent beaucoup. Merci Valmu pour les explications. Merci aussi à la Cocotte de Kiev au Calire.
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