vendredi 25 décembre 2009

Espièglerie

       


Les chaussettes ont une vie propre,
C’est à n’en point douter.
Et j’en veux pour preuve
Qu’il est bien difficile
Et souvent une épreuve,
De par deux les garder.

Combien de fois ne les avez-vous pas cherchées
Après un tour dans la machine à laver ?
Quand on s’appelle ‘chaussette’,
On ne connaît que la poudre d’escampette !

C’est quand elles sont malpropres,
Qu’elles sont les plus espiègles.
Pour elles, il n’y a pas de règles
Et un plus un n’a jamais fait une paire.
Certaines même sont téméraires.
J’en ai trouvé perchées au sommet d’une penderie
Ou alors bien cachées en dessous des draperies.
Mais ces pauvres idiotes,
Sans leur autre petiote
Ont bien souvent fini seules et sans espoir,
Abandonnées tout au fond d’un tiroir.

Valmu 2008