Les ours pleurent ...

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Ton nom était celui de la douceur,
Celui du miel, du sucre des fleurs.
Va, ma belle, cours dans ce paradis d'odeurs.
Il est pour toi, ce jardin dans mon cœur.





[à Honey]

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à mon amie du sud

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"Il me semble que jusqu'à ce qu'un homme ait lu tous les livres anciens, il n'a aucune raison de leur préférer les nouveaux"  
Montesquieu - Les lettres persanes

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Devinez ...

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 Cela vous dit-il quelque chose ?

Ou alors ceci ?

Ou comme cela, alors ?











Ah ! Je vois que maintenant vous y êtes.
Non, non, pas Michel. Je vous parle de Jules. JULES VERNE bien sûr !

Pourquoi aujourd'hui ?
Et bien parce qu'il est né le 8 février 1828, à Nantes.
Cela fait bien longtemps me direz-vous. C'est vrai mais ses livres sont toujours aussi passionnants. Quel visionnaire ! Quelle imagination !
Depuis lors, on n'a jamais fait que réinventer l'aventure qu'il avait déjà imaginée. Quel maître !
Je ne pouvais pas laisser passer l'anniversaire de la naissance de l'écrivain qui a marqué l'imagination de générations d'adolescents. Et je ne fais pas exception.
Bon anniversaire Monsieur Verne.









Si vous voulez retrouver quelques unes des gravures qui ont illustré ses œuvres en son temps, je vous recommande de suivre ces liens. 

http://www.scribd.com/doc/3320295/Collection-Jules-VERNE-Les-illustrations 
http://jv.gilead.org.il/rpaul 


Mon seul regret: il n'a pas toujours fait la part belle aux ours. Question d'époque. Au 19ème l'ours était uniquement considéré, à juste titre,  un prédateur de l'homme. Et l'homme le lui rendait bien.
En voici quelques illustrations qui ne me réjouissent pas.

 

 

A chacun son époque et c'est avec plaisir que l'on découvre aujourd'hui à Nantes les dignes héritiers de sa fantaisie. Allez donc faire un tour aux Machines de l'île de Nantes et vous plongerez dans un univers qui lui aurait été tout à fait familier.

 

 

Couleurs du carnaval

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Carnaval, douce folie de la fin des frimas,

Ivresse du printemps qui trépigne,

Soubresauts de l’hiver qui décroche,

Las de souffrir qu’on l’égratigne.
Courrons tous, le carnaval est là !

Sous un masque d’une douce pâleur

Ce soir je serai princesse

Des rondeaux de Venise ou d’ailleurs.

Et c’est dans la danse et la liesse

Que j’ensevelirai ma peur et mes pleurs.

[Valmu 2010]

Venise

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Revenir à Venise,
Sans passé, sans valises.
Marcher sur nos traces,
Traîner comme on s’enlace.
Passer sur le pont des soupirs
Que le temps efface.
M’accrocher aux amarres des gondoles,
Retenir les pigeons qui s’envolent.

Oh, Venise, que de mélancolie

Entre le clapotis des flots
Et le brouillard qui pleure,
Les masques sont tombés.
Peu à peu, comme toi je sombre
Dans l’eau grise de ta lagune,
Sous le sourire glacé de la lune.

[Valmu 2009]

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Sucre blanc ou brun ?

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Une chose est sûre,
le plus important à la chandeleur,
ce sont les crêpes !
Et ce ne sont pas mes amis les ours
qui diront le contraire.

Chandeleur

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Fête des chandelles, fête de la lumière qui revient après un long hiver. Mais la chandeleur est aussi appelée la chandelours. Et oui, on y revient… bien qu’ici on parle d’ours brun.

C’est en effet à l’approche de la fin de l’hiver que l’ours sortait de son hibernation pour faire une reconnaissance hors de sa tanière. Il arrivait alors que les villageois l’aperçoivent dans les montagnes.
Un dicton rappelle cette époque: "Le jour de la chandeleur l’ours rit ou pleure" pour évoquer le sentiment de l’ours qui espère la fin de l’hiver.
L’ours, le premier roi des animaux, bien avant que le lion le détrône et que les hommes chassent les ours des forêts et des montagnes où il avait régné pendant des siècles.

Pour moi la chandeleur est aussi un triste souvenir mais je préfère vous l’exprimer en musique.

Et en poésie.
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La page blanche

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Tu m'as laissé une page blanche en cadeau
Une page blanche pour mon âme
J'ai griffonné, pris mes pinceaux
J'ai coloré ma vie en larmes










Un coquelicot, j'ai rêvé
Papier de soie, papier chiffon
Et ma vie sa couleur ai préféré
Enfin, j'ai osé prononcer mon nom
[Valmu 2008]

 Valmu 2009