mardi 26 janvier 2010

Saviez-vous que ...

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les poils des ours sont non pigmentés, donc incolores, translucides et creux. C'est la réflexion de la lumière sur la surface interne de leurs poils creux qui les fait apparaître blancs.Voilà pourquoi ils ne sont jamais aussi blancs que dans leur habitat naturel.
Je crains que dans le jardin ils ne fassent grise mine ...
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Non mais !

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Abracadabra !
J'ai réglé son compte au premier de la file.





Il est pas mignon ?


(...je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que quelque chose se trame...)
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lundi 25 janvier 2010

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Les ours veulent envahir ma maison... le jardin ne leur suffit plus.
Ils préparent le terrain.
Ce weekend ils ont saboté ma chaudière... brrrr ...
Il paraît qu'une colonne est en marche.




Vous croyez que j'arriverai à en faire autant de doudous ? C'est ma seule chance...
[image tirée de Animalz - Enki Bilal]

vendredi 22 janvier 2010

Aujourd'hui, moins de texte et plus d'images...

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Parfois il faut savoir se taire !

décidément, je fais une fixation sur les ours blancs...













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Koi ?

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Rien !
Zen, restons zen !




















Valmu 2009
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jeudi 21 janvier 2010

La mer

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La mer est lasse
D'être trop basse
A frôler l’aile d’un goéland.
Elle aurait préféré le vent.
Celui qui lève
Et qui soulève,
Vous porte là, loin de l’étale
Dans une poussée, forte et fatale.

Claquement d’aile du goéland,
Soulevé lui aussi par le vent.
La mer est basse,
La mer est lasse,
Elle m’a cédé sa place, hélas.


Valmu
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mardi 19 janvier 2010

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Il y a des jours où on voudrait seulement partager un cri ...




Des jours où tout est décidément gris
Il n'y a plus rien dans le miroir
On voyage simplement sur le fil du rasoir
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mardi 12 janvier 2010

Parfums


Parfum de mer, terre de parfums.
Cheveux battants, regard d’océan.
De la falaise, les embruns volés.
Parfum des fleurs, mais fleur de sel
Par ceux et celles
Qui le goût des larmes voulaient garder.






 [La falaise - Brigitte Pellerin]





Parfum du ciel, brise de plaisir.
Puisse le vent ne pas faiblir !
Cap au large, vagues fendues
Pour retrouver les émotions perdues.
Les yeux à la lune, revoir l’écume,
Chevaucher l’onde, faisant fi de la brume.
 






                     [bateau dans la tempête - William Turner]





Parfum de terre, mer de blés.
Houle capricieuse et dorée
Qui m’émerveille
Et me réveille
Comme un épouvantail décoiffé.
Ciel aurais-je rêvé !
 
Valmu 2009





[Champs de blé - Vincent Van Gogh]

Il n’y en a pas deux pareils !

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Je parle des flocons de neige, bien sûr !
Je vais tenter de lever le voile de leur secret sans pour autant les déshabiller de leur poésie.



Les jolis flocons présentent tous une symétrie hexagonale. C'est la forme de la molécule d'eau qui permet d'expliquer la présence de leurs six branches. Les molécules de H²0 s'organisent entre elles en un réseau hexagonal. C’est comme çà qu’elles se sentent le plus confortable.


Vous savez sûrement que c'est tout d'abord dans les nuages que les gouttes d'eau se transforment en cristaux de glace. Chaque cristal absorbe de l'eau présente dans le nuage et qui n'est pas encore transformée en glace. De cette façon, les cristaux grossissent et quand ils sont suffisamment lourds : ils tombent ! Mais vous ne savez peut-être pas que c'est en fonction de la variation de la température rencontrée pendant la chute que le flocon adopte ses formes particulières.




Mais pourquoi n'y a-t-il pas deux flocons identiques?

En virevoltant dans les nuages, le flocon passe par différentes zones de température. Si c'est froid, ses bras croîtront rapidement. Si ça se réchauffe un peu, les bras s'épaississent sans s'allonger, jusqu'à ce qu'il traverse une autre zone froide. 

Pour que deux flocons soient semblables, il faudrait que deux prismes identiques traversent exactement les mêmes micro-zones de températures. « Les probabilités qu'une telle chose se produise pendant la durée de vie de l'Univers sont essentiellement zéro ». C’est l’affirmation de Ken Libbrecht, un chercheur au célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technology).

lundi 11 janvier 2010

Nuit de neige - Guy de Maupassant


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La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.
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jeudi 7 janvier 2010

Un jour sur terre

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Ma pensée du jour va aux ours polaires. Il semble que le réchauffement climatique va bientôt les laisser sans support où poser les pattes. Ce serait bien dommage, ils ont de jolies pattes. N'est-ce pas?


Photo tirée du documentaire "Un jour sur terre" de Alistair FOTHERGILL & Mark LINFIELD

Alors je me disais que, vu la température ambiante et le panorama tout blanc de la campagne environnante, je pourrais les inviter à la maison...
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mercredi 6 janvier 2010

Fleurs des champs


















Je m’en allai aux champs,
Cueillir des fleurs pour ma maman,
Quand de vilains nuages
Se dressèrent sur mon passage.
Les fleurs courbaient la tête,
Car ce n’était pas fête.

Je m’enfuis prestement
Comme poussée par le vent,
Mais peur d’être prise pour une nouille
Pour être retournée bredouille.
A maman révélai un secret ce soir là:

Par le bruit de mes pas
J’avais réveillé un mage
Qui s’était fait serment
De protéger dans les champs :
Bleuets, coquelicots et lobélies
Et d’autres tout aussi jolies,
Des enfants de passage
Trop lestes à offrir en hommage
Des cadeaux éphémères
À leur très tendre mère.

La mienne n’y crut point,
Ne m’embrassa pas moins.
Et le soir au coucher,
Comme si un sort jeté,
Je découvris la moue
Du baiser sur ma joue
En forme de virgule,
Ou mieux de … renoncule.

Valmu 2009

mardi 5 janvier 2010

Rouge



Aujourd'hui je vois rouge et pourtant dehors il fait blanc.
Rouge de rage et non de passion, pas de chance.
Le blanc serait plus reposant mais il n'y en avait plus,
Le sol a déjà tout pris. Tant pis !
Peut-être que demain les deux couleurs auront fusionné
Et je verrai la vie en rose.
Il n'est pas interdit de rêver.

"Laissons la peur du rouge aux bêtes à cornes"
Ecrivait Victor Hugo dans Les Misérables.
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